Essais à la plaque
Le principe de l’essai consiste à appliquer deux cycles de chargement successifs, ce chargement étant maintenu jusqu’à stabilisation de l’enfoncement de la plaque (NF P 94-117-1).
Le pénétromètre de contrôle de type BEVAC
L’essai consiste à enfoncer par battage un train de tiges muni à sa partie inférieur d’une pointe conique et à mesurer pendant l’essai l’enfoncement par coup à la profondeur correspondante (Norme NF P 94-063).
L’infiltromètre simple anneau
Le principe de l’essai consiste à mesurer le volume d’eau s’infiltrant dans un sol saturé en eau. Le volume infiltré, rapporté à une notion de temps, donne une vitesse d’infiltration
Levé topographique
Les levés permettent de recueillir des points réels en se rendant directement sur le terrain. Ils sont ensuite retranscrits sur un plan.
Inspection visuelle et télévisuelle
L’essai consiste à visiter les réseaux d’assainissement afin de constater l’état, la géométrie des canalisations et le fonctionnement de l’intérieur de l’ouvrage
Pénétromètre dynamique Grizzly
Le principe de l’essai consiste à enfoncer dans le sol par battage de tiges muni en sa partie inférieure d’une pointe conique légèrement débordante et à mesurer l’enfoncement par coup à la profondeur souhaitée

PGOC

Plan Géoréférencé des Ouvrages construits

Suite à la mise en place du décret DT/DICT une nouvelle réglementation européenne « anti-endommagement » oblige les propriétaires et/ou gestionnaires de réseaux à garantir le positionnement géo-référencé fiable et de qualité des ouvrages (souterrains et aériens) lors des travaux à leur proximité avant le 1er juillet 2026.

Les réseaux dits sensibles devront être localisés sur un fond de plan Géo-référencé.

 

Les nouvelles règles en matière de DT - DICT

La réforme établie dans la loi Grenelle 2 (2010-788 du 12 juillet 2010 – art. 219) s’axe sur des priorités

  • La sécurité des personnes et des biens lors des travaux à proximité des réseaux.
  • L’amélioration de la prévention des endommagements de réseaux lors des travaux (y compris l’appréciation des responsabilités suite à un litige).
    Ceci constitue ce qui est couramment dénommé :
    « la réforme DT (Déclaration de Travaux)-DICT (Déclaration d’Intention de Commencement des Travaux) », ou encore
    « la réforme sur la sécurité des réseaux»,
    « la réforme anti-endommagement »

Contexte législatif

La loi Grenelle 2 (2010-788 du 12 juillet 2010 – art. 219) introduit les articles L.554-1 à 5 dans le code de l’environnement :

(Titre V : Dispositions particulières à certains ouvrages ou installations – Chapitre IV : Sécurité desréseaux souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution)

  • La création du guichet unique(télé service réseaux-et-canalisations.gouv.fr)
  • La refonte et abrogation du décret 91-1147 du 14 octobre 1991 relatif à l’exécution de travaux à proximité d’ouvrages.
  •  La constitution d’une association nationale basée sur les observatoires existants (initiative de la FNTP en 2001). Observatoire national DT-DICT

Les réseaux implantés en France

4 millions de kilomètres de réseaux, dont :

  • 1/3 aériens
  • 2/3 enterrés ou subaquatiques
  • 40 % sensibles pour la sécurité (1 600 000 km) : électricité, gaz, matières dangereuses, réseaux ferroviaires, réseaux de chaleur,
  •  60 % non sensibles pour la sécurité (2 400 000 km) : communications électroniques, eau, assainissement, souvent sensibles pour la vie économique et pour les usagers.

Quelques définitions

Le responsable du projet ou maître d’ouvrage (MOA) :

Personne physique ou morale, de droit public ou privé, pour le compte de laquelle les travaux sont exécutés. Il a la responsabilité entre-autre de :

  • réaliser les Déclarations de Travaux (DT),
  • prendre en compte les réponses aux DT dans l’élaboration du projet,
  • réaliser des investigations complémentaires,
  • réaliser ou faire réaliser le marquage des réponses,
  • former son personnel chargé du suivi de chantier.

Le maître d’œuvre :

Personne physique ou morale chargée par le MOA de concevoir et/ou de diriger l’exécution des travaux. Le maître d’œuvre n’a d’autre responsabilité que celles qui lui sont confiées par le responsable de projet.

L’exploitant :

Personne physique ou morale qui assure la responsabilité technique et financière de la gestion d’un réseau.
Il a la responsabilité entre-autre de :

  • s’inscrire sur le guichet unique,
  • répondre aux DT et DICT,
  • améliorer sa cartographie,
  • financer toute ou partie des investigations complémentaires.

L’entreprise ou l’exécutant de travaux :

Personne physique ou morale qui assume la responsabilité d’exécuter dans des conditions de sécurité optimum, les travaux que lui confie le responsable de projet.
Elle a la responsabilité entre-autre de :

  • prendre en compte le résultat des DT,
  • réaliser les Déclarations d’Intention de Commencement de Travaux (DICT),
  • prendre en compte les réponses aux DICT dans la réalisation des travaux,
  • maintenir le marquage pendant toute la durée du chantier,
  • former son personnel exécutant .

Ce qui change avec la dernière réforme

  • Ce n’est plus la commune qui renseigne des exploitants de réseaux sur son territoire : tous les exploitants doivent se déclarer sur le GU,
  • La DT et la DICT ne sont plus qu’un seul et unique document,
  • Les réseaux neufs doivent être précisément répertoriés sur un plan,
  • Les réseaux existants devront l’être avant 2019 en unité urbaine, et avant 2026 pour le reste,
  • Impliquer la MOA dans la procédure de DT,
  • Les réseaux sensibles ou non doivent être cartographiés,
  •  Généraliser la dématérialisation des procédures d’échange,
  • Expliciter les informations fournies par les exploitants, et notamment la localisation des réseaux enterrés, les consignes d’utilisation, la légende des plans ainsi que l’échelle.

Nous contacter

Téléphone : 04.92.76.65.93
Télécopie : 09.67.22.65.93

Adresse Email : contact@geolabo.fr

adresse postale :
172 Chemin les Grands Jardins
04220 SAINTE TULLE

Page Facebook : Geolabo https://www.facebook.com/Geolabo04/