Essais à la plaque
Le principe de l’essai consiste à appliquer deux cycles de chargement successifs, ce chargement étant maintenu jusqu’à stabilisation de l’enfoncement de la plaque (NF P 94-117-1).
Le pénétromètre de contrôle de type BEVAC
L’essai consiste à enfoncer par battage un train de tiges muni à sa partie inférieur d’une pointe conique et à mesurer pendant l’essai l’enfoncement par coup à la profondeur correspondante (Norme NF P 94-063).
L’infiltromètre simple anneau
Le principe de l’essai consiste à mesurer le volume d’eau s’infiltrant dans un sol saturé en eau. Le volume infiltré, rapporté à une notion de temps, donne une vitesse d’infiltration
Levé topographique
Les levés permettent de recueillir des points réels en se rendant directement sur le terrain. Ils sont ensuite retranscrits sur un plan.
Inspection visuelle et télévisuelle
L’essai consiste à visiter les réseaux d’assainissement afin de constater l’état, la géométrie des canalisations et le fonctionnement de l’intérieur de l’ouvrage
Pénétromètre dynamique Grizzly
Le principe de l’essai consiste à enfoncer dans le sol par battage de tiges muni en sa partie inférieure d’une pointe conique légèrement débordante et à mesurer l’enfoncement par coup à la profondeur souhaitée

Parution dans La Provence

GEOLABO, le petit Poucet spécialiste des chantiers

Sainte-Tulle La société de topographie et laboratoire affiche une progression de 15%

La société est labellisée Cofrac pour la réception des réseaux neufs, Véritas pour les réseaux... Geolabo affiche sa technicité. « Nous somme un bureau qui allie trois métiers : la topographie, le laboratoire et l’inspection des réseaux, explique Jean-Elie Nonorgues, le gérant de cette société qu’il a fondée en 2010. « Nous nous occupons de la partie technique précédant la construction : la topographie permet de se repérer, le laboratoire concerne la voirie, les réseaux divers... Par exemple, pour la réutilisation des sols. En phase de terrassement, on calcule la portance, la densité des matériaux... » - La seule dans les Alpes de Haute-Provence.

Et de glisser : « Si on a autant de route en mauvais état, c’est parce qu’avant on ne faisait pas de contrôle. Ils ne concernaient que les autoroutes ». Et l’intensification des contrôles s’opère tous azimuts : « De plus en plus de clients demandent des contrôles sur les maisons individuelles ».

Dans l’atelier, un essai « Protor » est réalisé. « Nous reproduisons le compactage d’une machine en faisant varier la teneur en eau. Nous mesurons la meilleure densité pour la mettre en place. Après, nous le mettons sous une presse qui va mesurer la résistance ». La société calcule également les cubages.

A l’origine, Jean-Elie Nonorgues était entré comme conducteur de travaux chez Figuiere en 2002, avant d’y devenir responsable technique labo/topo. Formé à l’école de Travaux publics d’Egleton, il avait suivi l’option laboratoire et topographie. « J’ai suivi une formation professionnalisante ».

En 2009, il quitte la société pour voler de ses propres ailes. « A 28 ans, le 12 janvier 2010, je crée ma société chez moi, avec une machine dans le salon et une autre dans une chambre... », se souvient-il. En décembre de la même année, ce Manosquin loue un premier hangar de 200m² aux Ponches. Six ans plus tard, il achète près de 1000m² à Sainte-Tulle – les anciens locaux des cuisines Ateliers Poivre-d’Ane -.

Un an et demi après la création de l’entreprise, il recrute son premier collaborateur. Suivront en 2013 un géomètre et un responsable qualité et technique. « Depuis 2015, je crée un poste chaque année ». Et d’afficher aujourd’hui 10 salariés. Dans un secteur qui affiche de grands noms – Veritas, Véolia, Suez, Vinci... – Geolabo fait figure de Petit Poucet. Un statut assumé et revendiqué par Jean-Elie Nonorgues : « On est une alternative à compétence équivalente. Et nous sommes plus attendus que les grands groupes : on nous demande une bonne santé financière... »

Le chiffre d’affaire de l’ordre de 84 000 € la première année, devrait avoisiner 750 000€ cette année, comme en 2018. Les axes de développement de la société ? « Le contrôle extérieur pour des maîtres d’ouvrage (régie, intercommunalité...). L’auto contrôle par laboratoire indépendant pour des sociétés. On fait 70% d’auto contrôle. On vend du conseil ». Et de citer les marchés obtenus sur le chantier Iter depuis 2011 auprès du maître d’œuvre Engage. « Nous y avons quatre marchés depuis 2011 ».

L’entreprise rayonne à l’échelle régionale, jusqu’à Montpellier. « On voit bien qu’avec la politique fiscale et environnementale, ça va être compliqué. On voudrait plus de marchés bas-alpins, de collectivités pour les deux prochaines années. L’objectif est aussi d’améliorer le confort des salariés ».

Par ailleurs, il développe des formations à l’étranger, notamment « au Cameroun, sur des métiers de laboratoire et de réseaux ». L’Afrique ? « C’est francophone, il y a de gros projets portés par des sociétés chinoises ou japonaises ». Il souligne : « Il y a deux grandes religions dans le sol. Les Américains et nous. En Afrique, quand vous dites que vous connaissez le Guide des grands travaux routiers, ça fonctionne ». Parmi ses fiertés, la sous-traitance de laboratoire pour le béton désactivé du Grand Paris. « Il fallait trouver une formule capable de tenir deux heures. » La société intervient également auprès de carrières de la région (Aubagne...). « On a travaillé sur du sable venu de Saint-Domingue avec le Bureau de recherches géologiques et minières. Le Cameroun nous demande également de faire des contre-expertises ».

Emmanuelle FABRE

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